BlogCahiers de l’innovation

Comment réduire les coûts liés à l’élimination des protections et changes complets usagés, largement utilisés dans les services de soins, les maternités et les Ehpad ? Comment valoriser ces changes et ces protections ? Comment valoriser les déchets organiques produits par les services de restauration ou l’entretien des espaces verts ?
NGS Environnement a conçu et développé une solution innovante. Au cœur du dispositif, un malaxage soigneux, une température précise… et l’action de micro-organismes.

« Les déchets sont préalablement broyés puis séchés à l’intérieur de la cuve » explique Stéphane Barou, président de NGS Environnement. « Le fonctionnement de l’Écodigesteur® CPC (Couches, Papiers, Cartons) repose ensuite sur un cocktail de micro-organismes naturels qui dégradent les déchets. En 24h, ceux-ci sont stérilisés, désodorisés, et transformés en un matériau fibreux dont le poids ne représente plus que 10 % du poids initial. Une seconde machine permet de transformer ces résidus, à haut pouvoir calorifique (5 000 kcal par kilogramme) en granules de chauffage. Le volume journalier traité va de 150 à 1200 kg selon le modèle. »
Pour les déchets organiques, c’est un autre type de machine qui est proposé : l’Écodigesteur® ODA. Il décompose tous les aliments – dont les petits os et les crustacés – ainsi que les déchets de tonte. Dans la cuve, la température s’élève progressivement jusqu’à 70°C voire 110°C. Les déchets sont brassés et malaxés comme dans un tambour de lave- linges. À l’issue d’une fermentation accélérée d’une durée maximale de 24h – toujours grâce à l’action de micro-organismes spécifiques -, les déchets ont perdu 90 % de leur volume initial. Résultat : un substrat de poudre asséchée neutre, utilisable comme engrais hyperfertilisant ou terreau. Le volume traité chaque jour est ici de 2 kg à 10 tonnes.
Tout a été prévu pour simplifier l’utilisation de ces machines.
Les déchets sont insérés au rythme des besoins de l’utilisateur, soit en continu soit par séquence, jusqu’à atteindre la capacité maximale de la cuve. La cuve est vidée automatiquement ou manuellement, une fois par semaine environ.
Les micro-organismes se renouvellent d’eux-mêmes dans lacuve, mais un apport – sous forme de poudre – est nécessaire pour le traitement des CPC. En cas d’arrêt de l’Écodigesteur® (week-end, etc.), le processus reprend automatiquement dès la remise en route, sans nécessiter un nouvel apport en micro-organismes. Des capteurs connectés au système de gestion et d’autopilotage sont contrôlables et programmables à distance via la 4G. Ils préviennent l’utilisateur si une opération de maintenance est nécessaire.
Ces machines sont totalement sécurisées. Elles ne présentent aucun risque pour l’utilisateur et aucune toxicité pour l’environnement. Le produit terminal est 100 % écologique, exempt de toute substance pathogène. Elles ne rejettent pas d’eau.
Les évacuations d’air sont équipées de filtres à charbon actif, qui rendent le processus inodore.
Contact :
Thierry Monnin – 01 55 33 54 34 – tmonnin@cahpp.fr

« NGS Environnement est une société 100 % française, implantée dans l’Ain. La société a été créée en 2017 par 3 associés. En 2018, nous avons racheté la société avec un associé, et nous nous sommes entourés d’experts tels que des bureaux d’études, un laboratoire spécialisé sur les micro- organismes – internationalement reconnu, il travaille avec le CNRS de Marseille – et des laboratoires d’analyses agréés.
J’ai personnellement une très longue expérience professionnelle dans le domaine de la chimie fine. Tous nos produits sont certifiés par l’APAVE et nous avons déposé une dizaine de brevets. Après avoir conquis de nouveaux marchés dans le secteur de la grande et moyenne distribution, puis auprès de groupes d’établissements de santé, NGS Environnement s’implante progressivement en Europe.» précise M.Barou.